En juillet dernier, Jamais assez toujours trop est allé suivre Capek au Boomerang (à Lyon),
pour l’installation de son exposition « NoCapek » et la sortie de son fanzine « Banale Jeunesse » co-réalisé avec Jjpeg.

Quelle joie de retrouver Capek et toute sa bande en juillet dernier lors du vernissage de son exposition « NoCapek » au Boomerang à Lyon. Nous avions rencontré & découvert le travail photographique de Capek l’année dernière. Bluffés dans un premier temps par la patte et l’univers artistique transposés dans les clichés, nous avions décidé en début d’année de lui consacrer un documentaire/reportage où nous l’avions suivi pendant le temps d’un shooting.

Dans un second temps, on a créé un vrai lien avec Capek ; il fait maintenant partie des personnes avec qui on aime travailler chez « Jamais assez toujours trop ».Alors, quand il nous a parlé de ce vernissage et que en plus Voidd ainsi JJLOVA seraient là pour ambiancer la chose comme il se doit au Boomerang.

On n’a pas eu à réfléchir très longtemps. On a accepté directement de couvrir l’événement et de rapporter quelques images (vidéo à la fin de l’article).Pour les personnes qui ne connaîtraient pas le travail de Capek, sa production photographique joue avec les notions de perspective, de déformation de l’architecture environnante et des corps. Il joue d’un contraste entre architecture brutaliste et les modèles vivide qu’il fait poser. Par les couleurs et l’énergie les postures, des angles de prises de vue, on peut faire de belles passerelles entre le travail de Capek et la photographie que l’on retrouve dans les magazines de mode.

Une exposition en tension.

L’exposition « NoCapek » fut l’occasion pour nous de découvrir son travail autrement que derrière un écran rétroéclairé. Plus d’une trentaine de prints étaient affichés sur les murs. L’énergie que dégageait ce foisonnement d’images était très intense en raison de la multitude de poses, de formats et de clichés réalisés entre Grenoble et Marseille. À chaque photo résonnait un jeu et une tension : entre l’architecture droite et stricte & les corps à la fois en mouvement, mais figés le temps d’une photo et devenus à leur tour des statues de pierre.

Banale Jeunesse

Le vernissage organisé par Capek fut aussi l’occasion de lancer officiellement le fanzine « Banale Jeunesse ». Un projet monté avec un autre photographe, JJpeg. Ce projet de fanzine avait été annoncé il y a quelques mois sur la chaîne YouTube de JATT lors d’une interview que Capek nous a donnée. Avant de parler plus en détail de ce fanzine, je ne peux pas vous cacher le fait qu’on était super contents chez « Jamais assez, toujours trop » d’avoir pu (peut-être) lancer et accompagner ce type de projet. On aime et on fait tout cela pour pouvoir créer ce genre d’initiative créative entre artistes. En parlant du fanzine, ce projet mené par Capek & JJpeg est une collection / corpus de leurs deux travaux photographiques mis en discussion. À chaque fois, on retrouve d’un côté le travail de Capek, reconnaissable par l’utilisation d’un grand angle pour ses photos, & de l’autre, JJpeg, avec des photos qui s’attardent souvent plus sur des détails précis.

Au fur et à mesure que l’on feuillette le fanzine, on se met à jouer à un jeu : À qui appartient cette photo ? Et celle-ci ? Et finalement, tout se confond, les deux identités ne forment plus qu’une seule. Même si la technique et le matériel utilisés ne sont pas du tout les mêmes entre JJpeg & Capek, l’approche artistique est pour moi la même : photographier leurs proches. Jouer avec les contrastes, les couleurs, montrer à travers la photo une fausse banalité de la vie, du geste, de la posture.

Cette première édition de « Banale Jeunesse » est très réussie car elle permet d’ouvrir quelque chose, d’ouvrir ce dialogue entre deux artistes travaillant le même médium. Pour conclure cet article, j’ai envie de dire bravo à Capek pour son engagement, pour cette exposition réussie et la promesse tenue pour le fanzine ! Par contre, à quand le prochain numéro ?

Si vous voulez vous procurer un numéro de « Banale Jeunesse », c’est par ici : http://banalejeunesse.bigcartel.com

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